Smet Group aide à prévenir les inondations
Les inondations de cet été ont sérieusement endommagé la Belgique et d’autres pays en Europe et sur d’autres continents. À Copenhague, les pluies torrentielles et les inondations sont le thème principal de la stratégie d’adaptation depuis 10 ans. La ville a connu des pluies torrentielles en 2011 avec des conséquences majeures. Environ un milliard d’euros avait été réclamé auprès des assurances. Depuis, Copenhague essaie de rendre la ville aussi résistante au climat que possible. Smet Group y contribue depuis 10 ans en forant des tunnels « pluie torrentielle ».
Copenhague a été frappée par des pluies torrentielles extrêmes, deux étés de suite. En juillet 2011, 150 millimètres de pluie est tombée en deux heures. C’était l’averse la plus violente depuis le début des enregistrements vers 1850. Certaines parties de la ville étaient inondées et l’eau menaçait l’infrastructure critique telle que le réseau électrique, les tunnels et les hôpitaux. De nombreuses caves étaient inondées, y compris des pièces équipées d’ordinateurs des services d’urgence. Les dégâts étaient énormes. Comme les eaux usées se mélangeaient à l’eau potable, les 1.2 million d’habitants ont dû faire bouillir leur eau pendant des semaines avant pouvoir l’utiliser. Avec le « Cloudburst Management Plan », Copenhague investit un demi-milliard d’euros jusqu’en 2033 pour devenir plus résistante aux précipitations extrêmes à l’avenir.
a division Tunnelling de Smet Group vient de se voir attribuer un nouveau projet au Danemark, nommé : « Kalvebod Brygge Skybrudstunnel ». Un nouveau tunnel « pluie torrentielle » qui doit aider à protéger Copenhague contre les inondations en cas de fortes pluies / pluies torrentielles. Malheureusement, ces inondations sont une conséquence du changement climatique. Le tunnel est l’un des projets les plus importants de Copenhague dans ce contexte. Le plan de concrétisation de la commune de Frederiksberg et HOFOR doit pouvoir collecter l’eau de ces pluies extrêmes des quartiers Frederiksberg Est et Vesterbro pour ensuite évacuer cette eau vers le port. Le tunnel aura une longueur d’environ 1 400 mètres et un diamètre intérieur de 2 mètres (3 mètres dans certaines parties) et atteint une profondeur de 20 mètres sous le niveau du sol. Pour les travaux de forage, trois puits de travail temporaires seront construits. De plus, à côté du Kalvebod Brygge, il y aura une station de pompage permanente, qui pourra pomper l’eau depuis le tunnel vers le port. Le tunnel est conçu pour résister à une quantité soudaine de pluie si violente qu’elle ne se produira statistiquement qu’une fois tous les 100 ans. La capacité du tunnel est la plus grande sur la section entre Sønder Boulevard et Kalvebod Brygge, car l’eau provenant des pluies torrentielles arrive ici aussi depuis Vesterbro. Il est dans cet endroit dimensionné pour un débit d’eau de pluie d’au moins 20 m³ par seconde.
Smet Group, et en particulier la division Tunnelling, n’est pas à son premier projet de ce genre. Déjà en 2011, un premier projet avait été réalisé au Danemark. Ce projet se déroulait dans la ville de Helsinge, à environ 50 kilomètres au nord-ouest de Copenhague. Ensuite il y a eu un tunnel pour le chauffage urbain à proximité de Islandsbrygge à Copenhague, et les tunnels « pluies torrentielles » à Østerbro 1 et Østerbro Strandboulevarden. Des forages ont également été réalisés à Naestved (au sud-ouest de Copenhague) et à Randers (dans le Jutland).
La Belgique a également été durement touchée par les inondations cet été. Environ 24 000 maisons ont été gravement endommagées. Des milliers de bâtiments se sont effondrés et plusieurs doivent malheureusement encore être démolis. La cause des inondations est la capacité des systèmes d’égouts existants, souvent insuffisants pour agir comme zone tampon pour toute l’eau des averses estivales. De telles catastrophes peuvent être évitées avec les investissements technologiques adéquats. Il n’est pas vrai que ces projets soient totalement inconnus en Belgique. Des tunnels ont déjà été forés dans notre pays pour éviter les inondations. Ça été le cas à Molenbeek-Saint-Jean. Cependant, le plus grand tunnel de stockage pour les eaux de pluie torrentielle a été foré à Uccle, avec un diamètre de 5,8 mètres, une longueur d’environ 1 400 mètres et 20 mètres de profondeur. Celui-ci protège désormais la vallée de l’Ukkelbeek contre les inondations. Si l’on regarde les coûts des dommages causés par les inondations, les coûts sont estimés à environ 150 millions d’euros. Pour seulement un cinquième de ce montant, un système de tunnels peut être installé et les gens restent protégés contre les risques d’inondation.